Un Français remporte la Coupe du monde de la chocolatine et du pain au chocolat

Après le titre de champion de France, Dimitri Bordon remporte la Coupe du monde devant son compatriote Tom Jean et l'Italien Mirko Zenatti.

Au pays de la chocolatine, à Toulouse, c’est un local de l’étape âgé de 29 ans, Dimitri Bordon, qui a remporté la Coupe du monde de la chocolatine et du pain au chocolat.

« C’était hyper serré, c’est même quasiment un match nul ! » assure Yann Bonneau, co-organisateur de la Coupe du monde de la chocolatine et du pain au chocolat. L’événement se déroulait ce week-end, près de Toulouse, au parc des expositions de Beauzelle. Et il a couronné un local de l’étape, Dimitri Bordon, 29 ans, boulanger à Cugnaux, à 20 km de là.

« C’est un énorme honneur ! s’est exclamé le jeune homme, surtout quand on voit les candidats, les produits qui sont sortis, le jury… Ça fait peur ! » Le concours a en effet été très disputé : sur 1 500 points, seulement 4 points ont séparé le vainqueur de son dauphin, le Français Tom Jean.

L’ordre était d’ailleurs le même lors des championnats de France. Et le titre mondial revient dans l’Hexagone après être parti en Italie… le transalpin Mirko Zenatti s’adjugeant tout de même la troisième place.

Tom Jean, Dimitri Bordon et Mirko Zenatti. (© Cédric Janis )

Goût, cuisson, fraîcheur, innovation…

 

Pour ce concours, les vingt candidats issus de douze pays devaient proposer 24 de ces viennoiseries : 12 classiques et 12 revisitées. Avec de nombreux aspects à prendre en compte.

« Le premier des critères, c’est le goût, grâce à une bonne fermentation et le chocolat qui explose en bouche, explique Nasserdine Mendi, Meilleur ouvrier de France pâtissier-confiseur, maître chocolatier et président du jury. La cuisson, le visuel, la fraîcheur du produit, tout cela est aussi très important. »

Le spécialiste conseille d’ailleurs : « Pour que les chocolatines gardent leur fraîcheur et leur visuel, il faut les protéger des courants d’air et ne pas les superposer les unes sur les autres. » Les 35 jurés ont également pris en considération l’innovation proposée par les candidats.

Chez les juniors, c’est Théo Leclercq (encore un Français !) qui l’emporte. Lilian Pensuet, du centre de formation d’apprentis (CFA) de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) a gagné le Trophée des champions, au cours duquel se mesuraient les élèves de 15 CFA et lycées français.

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